Films déserts: pour une géopoétique du désert cinématographique
Vidéo essai sur la qualité géopoétique d’une série de films se déroulant dans le désert (la géopoétique veut «rétablir et enrichir le lien longtemps rompu entre l’homme et la terre», dit Kenneth White) : dans le geste d’aller dans le désert se cristallise un désir du cinéaste de revenir aux fondements expressifs du médium cinématographique, en cherchant une sorte d’essence du langage cinématographique, d’origine première, comme cherchaient les ermites chrétiens, se réfugiant dans le paysage désertique, une révélation spirituelle.
PROJECTIONS & EXPOSITIONS:
Videorama, Werkleitz, Allemagne
PRESSE:
Analyse et critique sur Filmscalpel (en anglais).
Best video essays of 2017, Sight & Sound Magazine.
Les films sont, par ordre d’apparition:
Freedom (Sharunas Bartas, 2000)
Gerry (Gus Van Sant, 2002)
El Cant dels Ocells (Albert Serra, 2008)
La Région Centrale (Michael Snow, 1971)
Proximity (Inger Lise Hansen, 2006)
Cobra Mist (Emily Richardson, 2008)
BNSF (James Benning, 2013)
Fata Morgana (Werner Herzog, 1971)
Desert (Stan Brakhage, 1976)
Chott-el-Djerid: a portrait in light and heat (Bill Viola, 1979)